Arrêter de fumer Vienne - Sophie Rigenbach | Sophie Ringenbach

non smoking sign at heavy duty generator system

L’arrêt du tabac

"Comme il est difficile d’arrêter de fumer ! ” vous dit une ancienne grosse fumeuse. J’ai fumé pendant une quinzaine d’années à raison d’un paquet au moins par jour.

J’ai arrêté en 1990 pour soutenir et accompagner une personne de ma famille, fumeuse comme moi, qui devait subir une opération et le chirurgien lui avait dit : “je vous opère que si vous avez arrêté de fumer”.

Je pense qu’on a tous un levier pour stopper la cigarette: les enfants, l’amour, un pari, l’amitié, la maladie… Comment arrêter cette dépendance sans souffrance, avec le moins de “dégâts” collatéraux (humeurs changeantes, poids…). A chacun sa méthode, la technique qui va marcher pour soi.

Pour ma part en tant que thérapeute, voici ce que je propose et qui fonctionne dans 80% des cas: l’hypnose.

L’hypnose oui, mais pas uniquement.

Quand une personne vient me voir pour arrêter de fumer, je vérifie plusieurs choses par des tests musculaires (ou kinesiologiques).

Je vérifie si cette personne est son identité quand elle parle d’arrêter la cigarette, le tabac. Je vérifie si elle veut arrêter “définitivement”. Je regarde s’il n’y a pas une mémoire de succion (doudou, sucette, doigt), une mémoire de déglutition ou de mastication liée à la petite enfance et aux différentes phases de développement de l’enfant.

Ces mémoires peuvent à elles seules être source d’échec. Elles sont une véritable barrière à la motivation. Il peut y avoir aussi une mémoire œdipienne liée à la cigarette: “Je fume comme maman” ou “Je fume comme papa”.

Est ce que cette cigarette est mon amie ou mon ennemie? De quel côté penche la balance. Quels sont les arguments pour et quels sont ceux qui sont contre? Tous ces facteurs sont à prendre en considération avant de se lancer dans une séance d’hypnose si on veut qu’elle soit efficace.

Quelquefois une séance d’hypnose suffit mais pas toujours suivant s’il y a des mémoires ou non, selon aussi la réceptivité de la personne à l’hypnose, il peut être nécessaire de faire plusieurs séances ou de coupler avec d’autres pratiques.

J’utilise avant la séance d’hypnose d’autres techniques pour débloquer, libérer ces mémoires “nocives” comme la nutripuncture®️ lorsqu’il s’agit des perturbations dues à l’enfance ou l’EFT pour les blocages psycho-émotionnels.

Évidemment ces techniques ne se substituent en aucun cas à un avis ou un traitement médical, elles peuvent être une complémentarité.